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Destinations | Astuces | Expériences

Bienvenue à bord de cette nouvelle newsletter, So Catamaran !
C’est un plaisir de partager avec vous cette lettre d’information qui vous proposera régulièrement des sujets toujours “catamarans”, remplis de belles découvertes, d’astuces et sources d’inspiration. Vous retrouverez trois rubriques alliant l’expérience de la navigation en catamaran du vivre à bord et de la croisière : Expériences, Astuces, Destination…
Pour cette première publication, il sera question de dessalinisateur, de mouillage, et d’une destination où le catamaran est roi ! Nous vous remercions de votre fidélité et nous vous souhaitons une bonne lecture.

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Expériences

Dessaliniser à l’énergie solaire :

le dessalinisateur, une solution vertueuse

Les catamarans de croisière sont souvent équipés de dessalinisateur. Et dans les enquêtes menées auprès des participants à des rallyes transatlantiques, cet équipement est cité comme l’une des meilleures options apportées au bateau. Pourquoi ? Eh bien, c’est une question d’autonomie, de confort et, en fin de compte, de protection de l’environnement.

Comment ça marche ?

Les dessalinisateurs aspirent l’eau de mer et la filtre à travers une maille très fine pour en retirer le sel et toutes les impuretés. En effet, les molécules de sel étant beaucoup plus grosses que les molécules d’eau, il faut une pression importante pour y parvenir.

Une évolution bénéfique

Les tout premiers modèles nécessitaient une pompe puissante, consommant beaucoup de courant et pouvant être source de bruit et de vibrations.

Cette situation a évolué rapidement grâce aux progrès réalisés sur deux fronts :
Premièrement, les dessalinisateurs modernes sont devenus beaucoup plus efficaces pour fonctionner sur le système 12v ou 24v de votre bateau, réduisant ainsi la consommation en électricité. Parallèlement, la technologie de production d’énergie renouvelable a fait d’énormes progrès et en particulier dans le domaine de l’énergie hydraulique et solaire. Grâce au dessalinisateur 12v à récupération d’énergie, les panneaux solaires permettent de produire de l’eau douce sans démarrer le groupe électrogène.

Presque tous les dessalinisateurs en 12v comprennent désormais des dispositifs de «récupération d’énergie» qui peuvent réutiliser une partie de la haute pression du système. Cela permet de réduire de plus de moitié la consommation d’énergie du dessalinisateur. Par exemple, sur un bateau Fountaine Pajot, est proposé une option dessalinisateur basse consommation de 105 litres par heure. Cette production permet de pallier à la consommation du bord journalière pour un équipage de 6 personnes.

Le catamaran, support idéal pour les panneaux solaires :

La grande surface de roof d’un catamaran à voile est particulièrement adaptée à l’installation de panneaux solaires.
Toujours pour exemple, chez Fountaine Pajot, le catamaran Aura 51 est le bon élève, avec ses 2.000 watts de panneaux intégrés dans le roof du bateau. Même au cours d’une journée nuageuse, les panneaux pourront fournir suffisamment d’énergie pour faire fonctionner le dessalinisateur. Et par temps ensoleillé, le potentiel est décuplé, même sur un catamaran de taille inférieure où les panneaux solaires permettent d’atténuer l’impact de la consommation à bord et donc de conserver l’autonomie énergétique.

En ajoutant le potentiel d’un système d’hydro-génération, l’énergie à bord peut être abondante et renouvelable. Deux hélices régénératrices mises en rotation par l’eau qui s’écoule lorsque le bateau navigue à partir de 5.5 nœuds, peuvent générer plusieurs kWh.

Vous l’aurez compris, les avantages sont énormes, surtout dans les régions du monde où l’eau est chère ou rare. Vous n’aurez plus besoin de chercher systématiquement un robinet près du ponton, ni de vous encombrer de bouteilles en plastique. Et vous contribuez ainsi à une navigation plus économe et responsable.

Navigation

S’amarrer à un corps-mort

Préservons les herbiers et sécurisons notre mouillage

Les bouées d’amarrage sont de plus en plus courantes dans les mouillages du monde entier, surtout en Europe et dans certains coins des Caraïbes, car elles préservent les herbiers marins et les coraux des dommages causés par les ancres.
Le principe de base est un flotteur à la surface qui est attaché à un point de fixation au fond de la mer. Il constitue un moyen sûr d’immobiliser le bateau pour la nuit, ou lorsque que vous êtes à terre pour explorer.

Il faut une certaine connaissance pour réussir à s’amarrer à un corps-mort, mais la bonne nouvelle, est qu’il est assez simple de le faire si vous respectez quelques règles essentielles.
Faites toujours votre approche au moteur, avec les voiles affalées. «Il est nettement préférable que les deux moteurs soient allumés de façon à être plus manœuvrant», déclare un concessionnaire britannique. «De cette façon, le bateau peut tourner sur sa propre longueur, et vous n’avez presque plus besoin de toucher la barre pour manœuvrer, les commandes moteurs suffisent pour manœuvrer au port ou au mouillage.»

Approchez le mouillage face au vent, sauf dans les rares cas où le courant a une influence plus forte sur le bateau et que vous deviez plutôt prendre en compte celui-ci. De cette façon, vous avez un contrôle total sur la vitesse du bateau et sur le cap, et les étraves ne seront pas déviées de leur route.

Il est préférable de faire cette manœuvre à deux. Demandez à un membre de l’équipage de se poster à l’avant avec une longue gaffe pour accrocher la bouée. Il peut également vous aider à vous diriger. «La visibilité de la bouée depuis le poste de barre peut être simplifier en demandant à votre second de vous indiquer le corps-mort et de vous donner des mesures claires de la distance à parcourir», explique notre expert.

Ralentissez à l’approche du corps-mort, tout en gardant un minimum de vitesse afin d’être manœuvrant. L’équipier qui indique la distance et l’orientation de la bouée pourra la récupérer entre les deux coques. Visez à atteindre la bouée juste à l’intérieur entre les deux étraves où votre équipier est stationné. «Il est en effet plus facile de prendre le corps-mort à l’avant, plutôt que sur les côtés ou sur les flancs du bateau, car pour votre sécurité, le bateau est ceinturé de chandeliers.»

Un peu de préparation à l’avance est très utile à ce moment-là. L’équipage doit avoir préparé une ligne d’amarrage.
L’extrémité de cette ligne doit être ramenée au-dessus de la poutre avant, où elle est facilement accessible pour être enfilée dans l’œil du corps-mort. Ensuite, passez-la dans la bouée et fixez-la au taquet de la baille à mouillage, en passant par le davier. C’est parti !

Certains d’entre vous maîtrisent parfaitement cette manœuvre, mais pour cette première newsletter nous souhaitions vous en rappeler les bases.

Les propriétaires d’un Fountaine-Pajot ont de la chance, car leurs catamarans sont toujours livrés avec une patte d’oie déjà installée. Une fois le bateau amarré et pour que le bateau n’évite pas, on reprend la charge sur la patte d’oie afin que le bateau soit stable face au vent. Vous êtes ainsi prêt à profiter du mouillage. Pour repartir, il suffit de répéter le processus en sens inverse. Reprenez la tension sur l’amarre pour détendre la patte d’oie, décrochez celle-ci puis larguez vos amarres tout en gardant le contrôle au moteur et partez doucement en marche avant en faisant attention à votre environnement. Le tour est joué !

Conseils pour s’amarrer à un corps-mort

1. Approcher face au vent
2. Un équipier doit indiquer la distance et la direction de la bouée
3. Passez l’amarre dans le corps-mort
4. Amarrez la patte d’oie sur le corps mort afin de reprendre la tension sur celle-ci.

Destination

Cap sur Tortola

B.V.I | Paradis des voiliers

Parmi les nombreuses et magnifiques zones de croisière des Caraïbes, les Îles Vierges Britanniques exercent une attraction particulière. Une infrastructure de navigation bien développée se combine avec des eaux étendues et abritées. Une palette colorée de différentes îles fait de cet endroit l’une des destinations de location et de navigation privilégiée pour les propriétaires. Mais c’est aussi une escale prisée pour les navigateurs de longue durée.

Tortola est la principale île de l’archipel et son mouillage principal, Road Harbour, est le point de débarquement pour les nouveaux arrivants par la mer. Il s’agit d’une large baie, ouverte au sud et au sud-est qui offre néanmoins un excellent abri à la tête de la baie. Les marinas abondent de tous côtés, mais il reste encore de beaux mouillages dans des eaux de 3 à 5 mètres de profondeur. Road Town n’est pas la principale attraction. Hissez rapidement les voiles pour un tour de l’île qui vous mènera le long de superbes rives escarpées et de maisons inspirantes. Soper’s Hole, à l’extrémité ouest de l’île, offre un mouillage abrité et de charmants bâtiments de style créole, avec des options de restauration et de boisson.

Les Îles Vierges Américaines se trouvent à moins d’un mille marin au sud-ouest de Tortola et une visite à St. John peut être amusante.

Cap sur Jost van Dyke, l’île du Reggae

Ne manquez pas Jost van Dyke au nord – une autre des îles britanniques dont le nom provient du Corsaire hollandais du même nom. Elle est réputée pour ses plages de sable blanc et pour le Soggy Dollar Bar – un bar de plage brinquebalant réputé pour le cocktail Painkiller. Il est devenu une véritable institution depuis l’époque où les marins nageaient jusqu’au rivage à la recherche de rafraîchissements. Bubbly Pool est un « jacuzzi » naturel sur la côte nord-est et l’île est le foyer d’un melting-pot de différentes cuisines.

Cap sur Virgin Gorda, un stop immanquable !

Virgin Gorda est l’autre île principale de l’archipel – gardant les approches orientales et absorbant la houle de l’Atlantique. Gorda Sound est un mouillage chic, abritant le célèbre Bitter End Yacht Club. La venue de superyachts est un peu limitée depuis le dévastateur ouragan Irma, qui a détruit le complexe du Yacht Club en 2017. Tout a été reconstruit avec de belles prestations haut de gamme et de nombreuses activités pour les plaisanciers.

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Anegada, une île qui se mérite

Dans cet archipel très dense, l’île corallienne d’Anegada au nord-est fait figure d’exception. Elle possède un seul mouillage qui offre peu de protection contre le vent. À terre, très peu de commerces et peu d’activités. Mais son principal attrait se trouve sous l’eau. Un énorme récif corallien encerclant l’île, offre d’incroyables possibilités de plongée et de snorkeling, avec de nombreuses épaves.

Thatch Island Cut

Le canal Thatch Island Cut est étroit mais profond. Il vous permet d’atteindre le côté nord de l’île qui offre de nombreuses baies pour mouiller et explorer les environs. Autre secret de la popularité des îles, beaucoup de récifs n’entravant peu la navigation restent à découvrir avec un tuba et un masque. Il existe toutefois des passes étroites entre les îles Guana et Camanoe au nord-est.

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La navigation à voile constitue véritablement l’âme de ces îles et un programme de régates y est organisé tout au long de l’année. La plus connue à la fin du mois de mars est la BVI Spring Regatta and Sailing Festival, qui attire des équipages et des bateaux du monde entier. Des rassemblements Propriétaires de catamarans y sont aussi régulièrement organisés. Le dernier en date est celui de Fountaine Pajot. Les îles Vierges britanniques comptent des dizaines de petites îles, dont Norman Island, qui a inspiré le célèbre livre de Robert-Louis Stevenson, Necker Island, l’île privée de Richard Branson, et Prickly Pear, un parc national qui abrite le bar et le grill Boatup.

Mélangez le tout (ajoutez de la glace à ce stade, si vous en avez) dans un shaker ou un récipient fermé – une bouteille fera également l’affaire ! Servez dans un verre à cocktail.

Une immersion dans le monde du catamaran

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